SORTIE EN SALLES
Le 28 septembre 2005

TWiST Un film de Jacob Tierney - 2005 - Canada

A propos de Nick STAHL.

Nick Stahl est un habitué des productions indépendantes. C'est en effet avec La Ligne rouge (2000) de Terrence Malick et surtout Bully (2002) de Larry Clark qu'il s'est fait remarqué. Jouant des rôles souvant ingrats d'adolescents mal aimés, il est devenu en quelques années l'une des valeurs montantes de Hollywood.
Preuve en est ses participations dans Terminator 3 ou plus récemment encore dans Sin City de Robert Rodriguez et Frank Miller. Stahl et Jacob Tierney, le réalisateur de Twist, se connaissent en fait depuis l'âge de 17 ans, époque où ils courraient les castings avec trois autres apprentis acteurs un peu trop arrivistes à leur goût. Ils emménagent finalement ensemble et Tierney s'attèle à l'écriture de Twist en n'ayant qu'un seul acteur en tête pour le rôle de Dodge, Nick Stahl. Tierney : "Que Nick soit venu dormir sur mon canapé pendant deux mois alors qu'il sortait du tournage de T3, c'est vraiment une preuve d'amitié."

Natif de Dallas, Stahl est né le 5 décembre 1979. C'est à l'âge de quatre ans qu'il décide d'embrasser le métier d'acteur après avoir vu avec sa mère une pièce de théâtre pour enfants. Il enchaîne au début des années 90 téléfilms et pubs avant de se voir offrir le premier rôle dans L'Homme sans visage de Mel Gibson qui lance sa carrière cinématographique.

A propos du réalisateur.

Jacob Tierney est né en 1979 à Montréal. Il a d'abord été acteur, notamment dans The Neon Bible de Terence Davies (Compétition officielle, Cannes 1997) et This Is My Father de Paul Quinn (Sélection officielle, Sundance 1999 et Meilleur premier film du National Board of Review).

Son court métrage Dad a été primé au Festival du film d'Austin Film Festival. Twist est son premier long métrage.

PROPOS DE JACOB TIERNEY.

« Le roman de Dickens parlait de l'exploitation de la jeunesse. A cette époque, on exploitait les enfants dans les mines ou en se servant d'eux pour voler. Aujourd'hui, on les exploite sexuellement.

« C'est en voyant l'adaptation à Londres de la comédie musicale Oliver ! par Sam Mendes il y a quelques années que j'ai eue envie de réaliser un film sur le même sujet. J'ai laissé mon esprit vagabonder et j'ai commencé à écrire le script.

« Le livre de Dickens fourmille de digressions pendant plus de 150 pages. Comme un script de cinéma a besoin d¹être nettement plus resséré, il a fallu que je trouve des solutions.

« La majeure partie des gros films canadiens parlés en langue anglaise ressemble à des téléfilms. C'est lié à leur mode de financement et chaque année le Festival de Toronto prouve à quel point ces films ne sont pas produits dans une optique cinématographique. D'ailleurs, ils ne se vendent pas à l'international. Et leurs producteurs ne comprennent pas pourquoi. Au fond, tout est une question d'intégrité.

« On doit forcer, quitte à faire passer une loi, les exploitants canadiens à passer des films canadiens et non seulement américains. On l'a fait avec la musique. Il s'agit d'affirmer notre volonté et ça marchera.